Installation, Création in situ à LIZIERES, 2013
L’œuvre est précaire et fragile, réalisée à partir de morceaux de papier peint défraichi, arrachés des murs, retournés puis collés selon l’agencement d’un planisphère reconstitué de mémoire par l’artiste. Les tâches de moisissure et les auréoles brunâtres provoquées par l’humidité sont utilisées pour représenter la topographie. Les contours sont cernés au crayon afin de faire ressortir la carte.
Créer une cartographie implique de mentaliser le monde, projeter sa mémoire dans l’espace, avec une fois de plus ses zones d’ombres. L’approximation des contours permet de comprendre la représentation du monde et invite les spectateurs à redéfinir les contours selon leur propre mémoire.