Installation, Création in situ à LIZIERES, 2013
Pauline Thomas conçoit dans un des escaliers du bâtiment une cartographie de fils entrelacés qui évoque la toile d’une araignée, recréée au milieu de toiles d’araignées elles bien réelles. Le visiteur se retrouve comme emprisonné dans ce piège artificiel et éprouve des difficultés à gravir les marches.
Le point de départ de ce tissage repose sur un jeu amoureux développé par l’artiste avec son compagnon, une sorte de cadavre exquis détourné puisque chacun peut suivre le mot inscrit précédemment par l’autre. A chaque page correspond l’étage d’un édifice, le tout formant une pyramide à degrés où interviennent l’intuition et l’aléatoire.
Ce travail se développe par la suite in situ en utilisant le réseau de clous plantés de manière désordonnée dans les murs du bâtiment. Les clous remplacent les mots, les fils, les connections mentales, le tout formant un jeu graphique dynamique et cinétique.